Après des études scientifiques et muni d’un DESS d'ingénierie Informatique, je suis entré au CNRS en 1993. J'ai été responsable d'une salle de calcul Unix de 50 postes, puis d'un parc de 250 PC.
En 2003, passionné par l’art et la muséographie, j'entre au C2RMF- Ministere de la Culture-UMR171 où j'ai notamment réalisé un developpement de logiciel spécifique à l’archéologie du bois et base de données sur les ais médiévaux.
En 2014 je participe activement à la fondation du LAMS en assurant d’une part le service informatique du laboratoire et par ailleurs en développant une méthode de représentation 3D d’objets muséaux. Du fait de leurs textures, de leurs structures ou de leur matière trop fragiles ou trop réfléchissantes, beaucoup d’objets muséaux ne peuvent prétendre à une représentation 3D par lasergrammétrie. J'ai donc développé une méthode, non invasive et non destructive, permettant de les représenter en 3D. Fondée sur la photogrammétrie, celle-ci permet de s’affranchir du matériau, de son état de conservation en offrant en plus la texture et la colorimétrie exacte de l’objet (la coiffe Mihara en 3D du Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, Paris, congrés SFTP 2016...).
Cette méthode a été appliquée à la réalisation d’un corpus 3D, associant photogrammétrie, macrophotographie et développement d'une base de données sur la collection des fossiles de la Sorbonne hébergée à L’UPMC.
Passionné de photographie et de peinture je développe un nouvel axe de recherche fondé sur la photographie scientifique et l’étude des pigments (Photographie UV, Visible, IR…). C’est un axe préparatoire à des études multi-spectrales de l’oeuvre peinte.
Enfin dans le cadre de médiations scientifiques, je réalise des films, entre autres, pour l’exposition "Le bain et le miroir" (Musée de Cluny,Paris), tout comme des visites virtuelles comme celles des pavillons Japonais des jardins Albert Kahn (Boulogne-Billancourt) avant restauration. J’ai aussi réalisé le site web du laboratoire avec la programmation de ce dernier sous WordPress.
J'interviens majoritairement dans ces champs d'activités
Aujourd'hui la photogrammétrie est largement répandue en archéologie. De nombreux objets issus de fouilles nécessitent une réplique 3D, du fait de leur fragilité. Ce couplage permet de réaliser de tels artéfacts. Cette methode a été présentée en premier lieu au congrés de la SFPT de 2016.
Communication au colloque de la "Société Française de photogrammétrie et de télédétection" portant sur l'apport de la photogrammétrie à l'étude des objets muséaux. Une publication dans l'organe de la SFTP vient compléter cette communication.
Communication au colloque "Secret de chef d'oeuvre" organisé par le Musée du Quai Branly-Jacques-Chirac, Paris. Une présentation des résultats à côté de la coiffe réelle a eu lieu lors de l'exposition concomitente, une publication est sous presse.
Communication au colloque "Comment bien entretenir, sauvegarder les plumes" organisé par le Musée du Quai Branly-Jacques-Chirac, portant sur les premiers résultats de l'application de la photogrammeétrie aux objets muséaux
Dans le cadre de l'exposition, liée à la réouverture du "Frigidarium du Musée du Moyen Age" de Cluny, trois films portant sur les recettes des cosmétiques anciens avec des produits actuels, ont été présentés. Ces films sont visibles ici
En cliquant sur la loupe, une image fixe de l'objet apparaît, et en cliquant sur les titres, une page s'ouvre avec les informations complètes.
Bonne visite.
